BIG BRAZOS – STRINGERS IN THE NIGHT
ROSEBUD BLUE’SAUCE
ESPACE BLUES – PARIS (19e)
LE 7 MAI 2004

Interview Big Brazos

Par Fred Delforge (zicazic.com)

Dans le cadre de la soirée de sortie du CD du Tremplin Blues-sur-Seine à l’Espace Blues, nous avons eu le plaisir de pouvoir poser quelques questions à Big Brazos, lauréats du prix du Festival de Cahors … Entre tuyaux œnologiques échangés avec Winer Jammer (on vous conseille d’ailleurs son excellent site http://winerjammer.site.voilà.fr/) et plaisanteries diverses, nous avons quand même trouvé le temps de parler un peu de musique …
Peux tu nous présenter le groupe ?
Jérôme : On s’appelle Big Brazos et on est un groupe parisien qui essaie de faire du blues décloisonné en faisant appel à des styles comme le cajun ou la country. On essaie surtout de valoriser notre répertoire et d’avoir plus ou moins un échange festif avec le public, plutôt plus que moins d’ailleurs … On essaie de les entraîner avec nous sur notre route pour les emmener loin dans le sud des Etats-Unis mais avec une petite touche franchouillarde qui nous va bien.
Que vous a apporté le fait d’être un des groupes gagnants du Tremplin Blues-sur-Seine 2003 ?
Jérôme : Concrètement, on part à Cahors pour deux concerts mais on a été aussi programmé pour le Quai du Blues de Regnéville-sur-Mer en avril dernier et on passera également au Bougy Blues Festival à la fin du mois d’août. Ca nous amène une bonne ouverture sur les festivals en régions et c’est ce qui nous manquait un peu puisque nous sommes parisiens. On va donc se déplacer un peu et ça nous fait du bien de prendre la route. Ca s’est très bien passé à Regnéville et nous allons essayer de renouveler l’expérience. On va reprendre contact avec les festivals pour l’année prochaine…
Un disque en chantier ?
Jérôme : Enfin c’est un bien grand mot … C’est notre ambition, ou du moins la prochaine étape. On attend encore un peu que ça mûrisse au travers de ces festivals et de ces voyages mais on commence à avoir deux ou trois textes en Français qui sont prêts. La démarche sera toujours la même, ce sera un blues un peu festif, ouvert, ce qu’on appelle le laid back en général et on va essayer de construire des textes assez personnels et pas trop calqués sur ce qui se fait en général pour le blues en Français.
En dehors des festivals, avez-vous beaucoup de concerts ?
Jérôme : En ce moment on doit en faire deux par mois. C’est déjà pas mal puisque nous jouons surtout sur Paris et qu’il ne faut pas trop saturer en jouant trop souvent parce qu’autrement le public ne suit plus. Nous essayons de remplir les salles où nous jouons parce que s’est beaucoup plus agréable pour nous et donc il faut que nous nous « économisions » … Il faut choisir ses dates sur Paris et créer des mini-évènements. On l’a fait à l’Art puces Café avec des artistes plasticiens en octobre dernier, à l’Espace Blues nous avons fait la nuit d’Halloween avec pas mal d’invités dont Pat Boudot Lamot. Et puis on rejoue ici le 11 juin …

Le choix de ne pas avoir de batteur découle-t-il d’une expérience malheureuse dans le passé ?
Jérôme : On a commencé très brièvement en duo et le groupe s’est monté comme ça, les gens sont arrivés les uns après les autres … On avait une démarche de blues acoustique au départ et c’est assez délicat de mettre une batterie parce que ça change tout. Et puis prendre un cinquième musicien alourdit un peu les choses. On préfère jouer en quatuor électro-acoustique comme nous le faisons actuellement et éventuellement inviter des gens sur certains morceaux, comme Philippe Sauret au Wahsboard par exemple.
Etienne : C’est aussi une autre manière d’approcher le morceau, un batteur amènerait forcément un jeu différent …
Merci !
Propos recueillis par Fred Delforge et Mike Lécuyer – mai 2004


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