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TREMPLIN NATIONAL BLUES SUR SEINE 2017





PRÉSENTATIONS DES FINALISTES
(par Mike Lécuyer)
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par ordre d'apparition sur scène :

 

 

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KÉPA (région Nouvelle-Aquitaine)
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De son vrai nom Bastien Duverdier, il choisit le surnom de sa grand-mère KEPA chez qui il a appris à tricoter et à jouer de la guitare, fort, très fort... car elle était un peu sourde...

Képa... en basque, ça veut dire Pierre, le prénom....Et cette Pierre elle a roulé sur un skate en professionnel pendant 15 ans... lui, pas sa grand-mère !

Mais Squatteur, heu pardon, Skateur professionnel ce n'est pas bon pour le dos... c’est donc maintenant avec un do…bro, un harmonica et une stomp-box qu’il vire-volte dans les airs et qu'il slide non plus sur les rampes d'escaliers urbains mais sur ses guitares !

Képa est tout à fait cap’ de capter et décaper le blues, de le détricoter et de le démystifier, de l’embrasser et de l’embraser, de le dérider et de le débrider dans une course folle de vachettes qui l'a mené, excusez du peu, de Bayonne à l'Olympia de Paris en 2015 avant Gregory Porter et en juillet 2017 avant Buddy Guy !!

Mesdames Messieurs, de la région Nouvelle-Aquitaine : KÉPA !

 

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BLACK CAT CROSSIN’ (région Grand Est)
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Leur projet, que dis-je leur ambition, est de se lancer dans un travail sonore avec le blues, le gospel et le rock brut comme matière première...

Pour leur nom de groupe, comme les Rolling Stones, ils sont allés fouiller dans les vieux disques... mais contrairement à ce que certains pourraient croire, ce chat noir ne vient pas des Frères Jacques "Le p'tit bout de la queue du chat"... mais de Howlin' Wolf "I ain't superstitious" (je ne suis pas superstitieux) où l'on parle de chat noir qui croise son chemin !

Depuis leurs débuts, ils ont écumé pas mal de salles alsaciennes avant de faire une pause l'année dernière pour se consacrer à l'écriture de leur nouveau disque où leurs compositions, structurées comme des reportages "gonzo", vont sonder l'âme et la douleur des laissés-pour-compte.

C'est sous le signe du Limoncello, un digestif italien apporté par l'ingénieur du son, qu'ont commencé les séances d'enregistrements dans une version directe et live d'un morceau. Et comme cela fonctionnait bien, ils ont continué les enregistrements comme ça... en live... pour le Limoncello je ne sais pas !

Le groupe est constitué de :
Stéphane Kirchherr : Chant
Anthony Métté : Batterie / choeurs
Théo Seeman : Basse / chant
Aymeric Joly : Claviers
Jeremy Lorentz : Guitare

Mesdames Messieurs, de la région Grand Est :
BLACK CAT CROSSIN’ !

 

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JUST IN BLUES (région Occitanie)
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Ce n'est que justice si Justine est aujourd'hui reconnu à sa juste valeur et ajuste son ukulélé à toute occasion et sur toutes les scènes.

Ces expériences musicales l'ont menées du jazz au blues... et du quintet musique du monde au duo de rue (puisqu'elle y a joué pendant 4 ans avec Geoffroy Bruneau (finaliste du Tremplin Blues sur Seine 2014 avec DH Dirtfloor).

C'est en trio qu'ils se présentent aujourd'hui avec :

- Harold Wolters à l'harmonica. Il est né en Belgique et a commencé par la clarinette puis le théâtre en tant qu'ingénieur du son et comédien et a repris des études de musicothérapie à Montpellier.

- Enzo Taguet à la guitare. Lui non plus ne chôme pas puisque, né en banlieue parisienne dans une famille de circassiens (le cirque) il est élevé à Londres avant de partir à Montpellier où il apprend la guitare classique puis suit des étude de musicologie tout en se mettant au saxophone et à la basse... Et avec les pieds, rien ? Ah si !

- et bien sûr Justine Blue : voix et ukulélé.

Ils ont reçu cette année le soutien du JAM (Ecole de Jazz et Musiques Actuelles de Montpellier).

Mesdames Messieurs, de la région Occitanie :
JUST IN BLUES !

 

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IKU (région Bretagne)
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Il suffit d'une note, il suffit d'un accord,
Il suffit d'une plainte, il suffit d'un souffle,
pour entrer dans l'univers de ce trio qui puise aussi sa force dans la musique métissée, hypnotique et envoûtante de la New Blues Generation.

Une invitation à la douceur d'un blues chaleureux et intimiste.

Quand un Vicomte rencontre un autre vicomte, qu'est-ce qu'ils se racontent... Ah je vois que certains connaissent la chanson de Mireille :-)
Bon je reprends : Quand un guitariste rencontre un autre guitariste qu'est-ce qu'ils se disent ? Des histoires de guitaristes.

Mais quand ils rencontrent un ange à la voix soul, ils se disent que c'est un cadeau du ciel dans leurs vies de bourlingueurs du blues.

Mais qui sont-ils ces 2 guitaristes-bourlingueurs ?

Et là patatras ma présentation est toute chamboulée car Al Exis Fester, le guitariste, hé bien il s'est cassé la jambe il y a 15 jours !!!
Hé oui mesdames messieurs on peut dire que Gwen Roux, ici présent, l'a remplacé... au pied levé (ah ah) ! Une petite pensée à Al Exis !

- Gwen Roux donc vient de Paimpol. Il joue dans le groupe Rockspot et a aussi accompagné Barbara Zouh, blueswoman américaine installé en Bretagne.

- Roll Pignault, à l'origine du trio, est harmoniciste et guitariste mais aussi dessinateur de BD...mais pas le temps ici d'énumérer toutes ses collaborations (notons quand même Mathieu Pesqué, par exemple, lauréat du tremplin 2007)... alors je vous invite à lire sa page wikipédia.

- et bien sûr IKU au chant et au piano : vous l'écoutez en fermant les yeux (pas les oreilles, hein !) et vous aurez peine à croire qu'elle n'a que 16 ans.

Et je terminerais cette présentation par un vers de Corneille dans Le Cid : La valeur n'attend point le nombre des années.

Mesdames Messieurs, de la région Bretagne : IKU !

 

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LOUIS MEZZASOMA (région Auvergne-Rhône-Alpes)
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L'ouïe de Louis a ouï le blues au cours de ses nombreux voyages... oui oui !

La main de Louis court sur le manche de sa guitare à la manière d'un Robert Johnson ou d'un Rory Gallagher (avec ou sans bottleneck).

Le pied de Louis martèle sa stomp box comme un appel incantatoire.

Vous l'aurez compris c'est un one man band...Louis c'est aussi un retour à l'essence même du blues inspiré de ses rencontres et expériences comme par exemple :

- Une année passée a tourner dans les pubs écossais.

- Son intégration dans l'écurie de Ti and Bo qui s'occupe également de captation vidéo (comme La Maison du Blues ou le documentaire "To me that's the blues").

- Ou bien encore son double concert, si l'on peut dire, au Satellitt' Café de Roanne où après avoir terminé un show de 2 heures il se rend au bar pour une bière bien méritée. C'est alors qu'il voit débarquer une vingtaine de femmes (la sortie annuelle d'un club de gym) qui ne comprend pas pourquoi il n'y a plus de musique !
Alors, bon prince, il remonte sur scène pour un second concert privé et intimiste à tel point qu'une certaine Monique montera même sur scène pour un selfie !!!
Y a-t-il une Monique dans la salle ? Non, oui... alors...

Mesdames Messieurs, de la région Auvergne-Rhône-Alpes :
LOUIS MEZZASOMA !

 

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JACK COCKIN AND HIS BLUES BUDDIES (région Occitanie)
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La musique est leur vie, leur survie, leur magie, leur énergie, leur fantaisie, leur frénésie... La musique est leur passion.

Musiciens professionnels et partenaires dans diverses formations aux influenses jazz, blues, rock, funk, folk, reggae… Ils sont aujourd'hui réunis autour de Jack par l’envie de jouer une musique "d’avant" :

D'avant les boites à rythmes, d'avant les auto-tunes, d'avant les quantiseurs de rythmes, d'avant les mixages boostés aux infra-basses, d'avant les sons stéréotypés… Une musique avec du feeling, entière, directe... sans filtre ni filet… qui voyage de La Nouvelle-Orléans à Chicago, en passant par Memphis et Saint Louis.

Le trio de base original est formé du bassiste, du pianiste et d'un batteur (Guillaume Destarac) (parti ensuite rejoindre Fred Chapellier).

C'est désormais en quintet que nous allons les découvrir aujourd'hui :

- Jack COCKIN chant, basse et compositions : enfant d'une famille de musiciens anglais intallés dans le sud-ouest de la France il crée son premier groupe à 14 ans. Après le bac il continue sa formation musicale à Paris et à Aubervilliers (école de jazz, musicologie, studio d'enreg., production, etc).

- Thibaud DUFOY claviers : études musicales à Toulouse. Il a également joué dans diverses formations jazz jusqu'à Barcelone.

- Guillaume PREVOST batterie : vient du conservatoire de Toulouse et est aussi professeur à St Gaudens, toujours en Haute-Garonne.

- Reno SILVA COUTO saxophone : vient de Rio de Janeiro et a étudié au conservatoire de Bayonne et de Toulouse.

- Manu LENGRAND trombone : commence au conservatoire de Nantes, puis Toulouse et enfin Montauban.

Anecdote : Quand Jack a annoncé à une voisine, une dame d’un certain âge, qu'il était en finale du Tremplin Blues Sur Seine, elle s'exclama :"Ah mais il faudra me prévenir quand ça passera à la télé !"

Mesdames Messieurs, de la région Occitanie :
JACK COCKIN AND HIS BLUES BUDDIES !


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